Projet partage jardin
La société évolue en permanence, et nous sommes à un carrefour aujourd’hui. Il est temps de considérer l’Homme et la Planète Terre. Le Respect de la Vie devient prioritaire. La notion de développement Social et Durable reprend cette idée et marque la volonté de considérer les activités des hommes selon le respect de l’Homme et de la Nature.
L’Economie Sociale et Solidaire constitue un formidable outil pour réaliser notre Rêve pour le monde de Demain. Les activités économiques ne peuvent plus se développer contre l’Homme. Ainsi il est nécessaire de construire un nouveau mode de vie qui associe un nouveau développement économique. L’homme a des besoins, considérons-les afin de construire une activité économique, à partir de ces derniers tout en considérant la planète.
Besoin de nourriture, Besoin de respirer, Besoin de se détendre, Besoin de jouer et d’être en Joie. Ces besoins sont primaires selon la pyramide de Maslow.
Le Jardin permet cela, alors vous aller me dire comment associer l’activité économique et ces besoins primaires.
Avant de partir dans la description technique, je tiens à préciser la dimension SCIC. Une SCIC, société coopérative d’intérêt collectif, est une entreprise coopérative créée sous la forme d’une SARL ou d’une SA et qui a pour objet la production ou la fourniture de biens ou de services d’intérêt collectif qui présentent un caractère d’utilité sociale.
Il s’agit d’un type de société encouragée par l’Economie Sociale et Solidaire. Dans cette dynamique il existe les Associations, les SCOP et les SCIC.
Les SCOP, sociétés coopératives et participatives, sont régie par la loi du 19 juillet 1978. Il s’agit d’un statut pouvant être adopté par certaines sociétés dans le but de servir au mieux les intérêts économiques de ses participants. Modèle souvent repris par des employés qui rachètent leur entreprise, ils s’investissent chacun selon ses compétences, ils sont actionnaires de la société.
SCIC, modèle de société où les différents acteurs intéressés par une cause s’associent (ce sont des associés).Le capital social d’une SCIC doit être réparti entre trois catégories d’acteurs minimum :
1. les salariés de l’entreprise (catégorie obligatoire),
2. les personnes qui bénéficient des produits ou services fournis (catégorie obligatoire),
3. et au choix une autre catégorie d’associé.
Cette autre catégorie peut être par exemple : une collectivité territoriale, une autre société, une association…
En fait la société SCIC peut fonctionner en s’appuyant sur des actionnaires, des salariés et des bénévoles qui vont prendre des décisions, agir pour développer les différentes activités de la structure. Par exemple, à Dijon la Péniche Cancale, 5 associés salariés et 200 bénévoles qui effectuent le travail d’environ 5 salariés techniciens. Ils réalisent des concerts, des événements culturels ouverts à un public large, avec restauration, très convivial. Il est claire que ce type de société place l’Homme à une place principale.
A Saône, l’Association Vivons l’Education Bienveillante souhaite être porteur d’un projet Fédérateur afin de rendre acteur chacun, de participer à l’évolution de l’homme, de la dimension économique, et de soutenir les activités locales.
Le projet n’a pas de nom aujourd’hui car il s’agit de le construire à plusieurs et de lui donner la couleur des personnes intéressées. En effet, il pourra évoluer selon les personnes engagées.
Le concept :
1er niveau Un JARDIN, comprend : des arbres, des fruits, des légumes, des plantes aromatiques mais également des animaux hérisson, rongeurs, oiseaux, insectes….et ceux apportés par l’homme lapins, poules, chèvres…
2ème niveau, voici une liste, non exhaustive, des ACTIVITES DIRECTES possibles autour du jardin :
. Jardiner en famille,
. Jardiner, construire le jardin par des passionnés,
. Jouer dans le jardin : de façon « libre », chacun découvre, s’émerveille selon ses envies, se reconnecte à la nature…
. De façon organisé : jeux à thème, parcours sensoriels, chasse aux trésors pour des groupes…
. Activité encadrée : fête anniversaire, événements collectifs
. Cueillir des fruits, légumes, plantes aromatiques, herbes…
. Atelier cuisine, découvrir la cuisine vivante, vegan, les conserves…
. Atelier Méditation et pleine conscience
. Et d’autres à imaginer.
3ème niveau, d’autres ateliers peuvent enrichir la première dimension du jardin, par des ACTIVITES PEDAGOGIQUES (liste non exhaustive) :
. Couture, découvrir et créer divers objets.
. Peinture, découvrir et pratiquer différentes techniques, réaliser divers tableaux
. Poterie : modeler l’argile et cuire dans un four réalisé dans le jardin, ce qui peut devenir un événement festif
. Atelier scientifique : observation et expérimentation
. Photo, prise de vue dans le jardin des éléments naturels ou des personnes, découverte des connaissances techniques, réglages…
. Jeux de société, espace libre ou animé en famille, groupe, amis….
. La musique, le chant, la danse découverte, organisation d’événements…
. Créer avec des éléments naturels : nichoir, abri pour animaux….
. Créer avec des éléments de récupération : des choses utiles au jardin (moulin à vent…) ou décoratives à emporter ou laisser au jardin.
. Créer des objets pour le cabinet de curiosité : voiture à pédale, vélo fou… (créer puis utiliser à certaines occasions), selon les envies, intérêts mais ces réalisations peuvent connaitre des usages divers (carnaval, évènements festifs…)
4ème dimension, dans cette description, il est important d’ajouter la dimension suivante : celle qui prend en compte les activités professionnelles des artisans, commerçants, thérapeute, nouveaux métiers qui se développent, cherchent à se placer dans la sphère économique et locale.
Ici, la notion essentielle à considérer c’est le 1+ 1 égal non pas 2 mais 3. Et oui comprendre l’économie sociale et solidaire, ce n’est pas je crée et en contrepartie je gagne, c’est beaucoup plus. Lorsque je participe, je crée, je vie, j’éprouve, je rencontre ainsi je gagne sur plusieurs titres. Et la dynamique, car oui, il s’agit d’une dynamique entraîne des retombées personnelles et collectives sur plusieurs niveaux.
Par exemple, un commerçant peut être intéressé par faire connaître ses produits, afin de vendre. Donc il a besoin d’un point de vente, il peut mettre en place des ateliers afin de se faire connaître et en même temps, il peut faire connaissance avec des personnes merveilleuses, il peut avoir besoin de légumes, et d’activités riches pour ses enfants. Et en gagnant pour lui, il pourra aller beaucoup plus loin et créer des associations afin d’enrichir ses gammes de produits.
Du coup des synergies se créent. Pour cela, l’intérêt privé et professionnel voient les limites se déplacer. N’ayons pas peur d’imaginer un monde fraternel ou la coopération, le participatif prend tout son essor.
Soyez le changement que vous voulez voir dans le monde !!
Point d’évolution possible et éléments créant des activités économiques :
. Création de panier de légumes . Monnaie locale pour échanger
. Confection de repas de façon ponctuelle pour des évènements dans un premier temps et de façon régulière afin de faciliter les personnes isolées, les familles…
. Accueil de classe, de groupe éducatif : handicapé, personnes âgées . Valeur de partage et d’échange donc faciliter les liens sociaux intergénérationnel, inter activités….
. Emergence de nouveaux projets
. Soutien à l’activité économique, seul un entrepreneur est parfois en difficulté, la dimension collective apporte des avantages (diminution de certains frais…, entreaide, prêt de matériel…)
. Les animations type anniversaire peuvent garantir une source de revenu, accueil de groupe d’enfants, y compris pour les adolescents. Ici, je m’appuie sur des initiatives notamment à Dijon.
. Construire des aires de jeux éducatifs et sportif : pour petits et grands (se muscler, grimper…), cabanes dans les arbres… . Développer les activités scientifiques, culturels en valorisant les différents acteurs locaux (école de musique, club de sports….), créer des expositions véritable lieu de valorisation et d’expression où tout un chacun peut participer.
Voilà la liste est à compléter, le projet est à réfléchir construire, ici il s’agit de lister des possibles.
L’association se propose de participer à l’organisation, la mise en œuvre, construire et guider les échanges participatifs. Nous nous sentons acteur, et nous faciliterons toutes personnes ou structures souhaitant soutenir le projet.
La démarche de Boutik Partagée qui se met en place sur Saône participe pleinement à la dynamique souhaitée sur Saône et dans ce projet de jardin. C’est pourquoi, nous y sommes membres actifs.
Il est trop tôt pour poser des chiffres et établir un budget. Mais pour certains éléments, nous avons déjà des réponses, en effet, l’idée de jardin pédagogique était évoqué dans un précédent projet avec le lieu de vie le Petit poucet. Contact : Jean Claude Hude ou Estelle Allin